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RPC Adtralza®

Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir « Effets indésirables » pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DENOMINATION DU MEDICAMENT Adtralza 150 mg, solution injectable en seringue préremplie. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque seringue préremplie contient 150 mg de tralokinumab dans 1 ml de solution (150 mg/ml). Le tralokinumab est produit dans des cellules de myélome de souris grâce à la technologie de l’ADN recombinant. FORME PHARMACEUTIQUE Solution injectable (injection). INDICATIONS THERAPEUTIQUES Adtralza est indiqué dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère de l’adulte qui nécessite un traitement systémique. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Le traitement doit être instauré par des professionnels de santé expérimentés dans le diagnostic et le traitement de la dermatite atopique. Posologie : La dose recommandée de tralokinumab pour les patients adultes est une dose initiale de 600 mg (quatre injections de 150 mg), suivie de 300 mg (deux injections de 150 mg) administrés toutes les 2 semaines par injection sous-cutanée. Une administration toutes les quatre semaines peut être envisagée par le prescripteur pour les patients dont la peau est blanchie ou presque blanchie après 16 semaines de traitement. La probabilité de maintenir une peau blanchie ou presque blanchie peut être diminuée avec une administration toutes les 4 semaines. Un arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients n’ayant pas présenté de réponse après 16 semaines de traitement. Certains patients présentant initialement une réponse partielle peuvent bénéficier d’une amélioration de la réponse par la suite en poursuivant le traitement toutes les deux semaines au-delà de 16 semaines. Le tralokinumab peut être utilisé avec ou sans corticostéroïdes topiques. L’utilisation de corticostéroïdes topiques, lorsqu’elle est appropriée, peut apporter un effet complémentaire à l’efficacité globale du tralokinumab. Les inhibiteurs de la calcineurine topiques peuvent être utilisés, mais ils doivent être limités aux zones sensibles, telles que le visage, le cou, les zones intertrigineuses et les parties génitales. Dose oubliée : En cas d’oubli d’une dose, celle-ci devra être administrée dès que possible. Par la suite, le schéma d’administration devra être repris à la date prévue habituellement. Populations particulières : Sujets âgés (≥ 65 ans) : Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients âgés. Les données disponibles chez les patients de plus de 75 ans sont limitées. Insuffisance rénale : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. Les données disponibles chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère sont très limitées. Insuffisance hépatique : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Les données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère sont très limitées. Poids corporel élevé : Chez les patients de poids corporel élevé (> 100 kg), dont la peau est blanchie ou presque blanchie après 16 semaines de traitement, la réduction de la posologie à une administration toutes les 4 semaines peut ne pas être appropriée. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité du tralokinumab chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration : Voie sous-cutanée. La seringue préremplie ne doit pas être secouée. Après avoir sorti les seringues préremplies du réfrigérateur, il est conseillé d’attendre qu’elles reviennent à température ambiante en patientant 30 minutes avant de réaliser l’injection. Le tralokinumab est administré par injection sous-cutanée dans la cuisse ou l’abdomen, à l’exception d’une zone de 5 centimètres autour du nombril. L’injection peut également être effectuée dans le haut du bras si elle n’est pas réalisée par le patient lui-même. Pour la dose initiale de 600 mg, quatre injections de 150 mg de tralokinumab doivent être réalisées consécutivement en choisissant des sites d’injection différents. Il est recommandé de changer de site d’injection à chaque injection. Le tralokinumab ne doit pas être injecté dans des zones où la peau est sensible, endommagée, ou présente des contusions ou des cicatrices. Un patient peut s’injecter le tralokinumab lui-même ou un soignant peut lui administrer le tralokinumab si le professionnel de santé juge que cela est approprié. Une formation adéquate des patients et/ou des soignants à l’administration du tralokinumab devra être assurée avant utilisation. Des Instructions d'utilisation détaillées sont présentées à la fin de la notice. CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. EFFETS INDESIRABLES Résumé du profil de sécurité : Les effets indésirables les plus fréquents sont des infections des voies respiratoires supérieures (23,4% ; principalement signalées comme des rhumes ordinaires), des réactions au site d’injection (7,2%), des conjonctivites (5,4%) et des conjonctivites allergiques (2,0%). Tableau des effets indésirables : Dans un ensemble de 5 études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo réalisées chez des patients atteints de dermatite atopique (ECZTRA 1, ECZTRA 2, et ECZTRA 3, une étude de recherche de dose et une étude sur la réponse vaccinale), 1 991 patients ont été traités par injections sous-cutanées de tralokinumab, avec ou sans association de corticostéroïdes topiques. Un total de 807 patients a été traité par tralokinumab pendant au moins 1 an. Le Tableau 1 présente la liste des effets indésirables observés dans les essais cliniques, présentés par classe de systèmes d’organes et par fréquence, selon les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Ces fréquences sont basées sur la période de traitement initiale de 16 semaines dans l’ensemble des 5 études portant sur des patients atteints de dermatite atopique. Liste des effets indésirables : Infections et infestations : Très fréquent : Infections des voies respiratoires supérieures. Fréquent : Conjonctivite. Affections hématologiques et du système lymphatique : Fréquent : Éosinophilie. Affections oculaires : Fréquent : Conjonctivite allergique. Peu fréquent : Kératite. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : Réactions au site d’injection. La sécurité à long terme du tralokinumab a été évaluée dans 2 études en monothérapie jusqu’à 52 semaines et dans 1 étude en association aux corticostéroïdes topiques jusqu’à 32 semaines. Le profil de sécurité du tralokinumab à 52 semaines et à 32 semaines, respectivement, correspondait au profil de sécurité observé jusqu’à la semaine 16. Description de certains effets indésirables : Conjonctivite et événements liés : Une conjonctivite est survenue plus fréquemment chez les patients atteints de dermatite atopique traités par tralokinumab (5,4%) que chez ceux ayant reçu le placebo (1,9%), au cours de la période de traitement initiale de 16 semaines dans l’ensemble des 5 études. Une conjonctivite a été rapportée plus fréquemment chez les patients présentant une dermatite atopique sévère que chez les patients présentant une dermatite atopique modérée, à la fois dans le groupe de patients traités par tralokinumab (6,0% contre 3,3% ; période de traitement initiale) et dans le groupe de patients ayant reçu le placebo (2,2% contre 0,8% ; période de traitement initiale). La plupart des patients ont guéri ou étaient en cours de guérison pendant la période de traitement. Une kératite a été signalée chez 0,5% des patients traités par tralokinumab, au cours de la période de traitement initiale. Parmi ces cas, la moitié était classée comme kératoconjonctivites, toutes étaient non graves et de sévérité légère à modérée, et aucune n’a entraîné l’arrêt du traitement. Éosinophilie : Des effets indésirables tels que des éosinophilies ont été signalés chez 1,3% des patients traités par tralokinumab et 0,3% des patients ayant reçu le placebo, au cours de la période de traitement initiale de 16 semaines dans l’ensemble des 5 études. Les patients traités par tralokinumab ont présenté une augmentation initiale moyenne de leur taux d’éosinophiles par rapport à l’inclusion, plus importante que les patients ayant reçu le placebo. Une éosinophilie (≥ 5 000 cellules/µl) a été mesurée chez 1,2% des patients traités par tralokinumab et 0,3% des patients ayant reçu le placebo, au cours de la période de traitement initiale. Toutefois, cette augmentation chez les patients traités par tralokinumab était transitoire et le taux moyen d’éosinophiles est revenu à sa valeur à l’inclusion lors de la poursuite du traitement. Le profil de sécurité pour les patients présentant une éosinophilie était comparable au profil de sécurité de tous les patients. Eczéma herpétiforme : Des cas d’eczéma herpétiforme ont été signalés chez 0,3% des patients traités par tralokinumab et 1,5% des patients du groupe placebo, au cours de la période de traitement initiale de 16 semaines dans l’ensemble des 5 études portant sur la dermatite atopique. Quelle que soit la durée de traitement dans ces 5 études, tous les événements d’eczéma herpétiforme signalés dans le groupe tralokinumab étaient non-graves, aucun n’était grave, et un seul a conduit à l’arrêt définitif du traitement. Immunogénicité : Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d’immunogénicité avec le tralokinumab. Les réponses en anticorps anti-médicament (Anti-drug-antibody, ADA) n’ont pas eu d’impact sur l’exposition, la sécurité ou l’efficacité du tralokinumab. Dans les études ECZTRA 1, ECZTRA 2, ECZTRA 3 et dans l’étude sur la réponse vaccinale, l’incidence des ADA jusqu’à 16 semaines était de 1,4% chez les patients traités par tralokinumab et de 1,3% chez les patients ayant reçu le placebo ; des anticorps neutralisants ont été observés chez 0,1% des patients traités par tralokinumab et 0,2% des patients ayant reçu le placebo. Quelles que soient les durées des études, l’incidence des ADA chez les patients traités par tralokinumab était de 4,6% ; 0,9% des patients a présenté des ADA persistants et 1,0% des patients a présenté des anticorps neutralisants. Réactions au site d’injection : Des réactions au site d’injection (incluant douleur et rougeur) sont apparues plus fréquemment chez les patients ayant reçu le tralokinumab (7,2%) que ceux ayant reçu le placebo (3,0%) au cours de la période de traitement initiale de 16 semaines dans l’ensemble des 5 études. Quelle que soit la durée de traitement dans ces 5 études portant sur la dermatite atopique, la grande majorité (99%) des réactions au site d’injection étaient d’intensité légère à modérée, et peu de patients (< 1%) ont interrompu le traitement par tralokinumab. La plupart des réactions au site d’injection signalées étaient de courte durée et approximativement 76% d’entre elles se sont résolues après 1 à 5 jours. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via : Belgique : Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, Avenue Galilée 5/03, 1210 Bruxelles ou Boîte Postale 97, B-1000 Bruxelles, Madou, Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be, e-mail: adr@afmps.be. Luxembourg : Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy, crpv@chru-nancy.fr, Tél.: (+33) 3 83 65 60 85 / 87 ou Division de la Pharmacie et des Médicaments, Direction de la santé à Luxembourg, pharmacovigilance@ms.etat.lu, Tél.: (+352) 247-85592. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE LEO Pharma A/S. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/21/1554/002. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 06/2021.

 

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

 

Pour plus d’information, consultez le texte complet du RCP, qui est disponible chez le représentant local : LEO Pharma nv‑sa, Duwijckstraat 17, 2500 Lier, Belgique, tél : +32 3 740 78 68, e‑mail: leo-pharma.be@leo-pharma.com.